Un jour de fin septembre 2015, mon épouse m'annonce qu'elle m'a préparé une surprise pour mon anniversaire, me demande de préparer ma valise pour quelques jours et me dit que nous partirons demain matin de la gare Montparnasse. Je m'interroge: "Où mon épouse peut-elle bien m'emmener ?". Quelle est cette surprise ? Une fois dans le train je me dis que c'est bien agréable de se laisser guider. Celà me rappelle l'émission de télé "Terre Inconnue" ! Nous arrivons en gare de Grandville en fin de matinée. Le ciel est gris, je commence à me poser des questions et à deviner la surprise ! Gros fous rires tous les deux.. je lui dis ... "Chausey" ?
Mon épouse savait que l'un de mes souhaits était de visiter un jour l'archipel. Elle savait ce cadeau bien choisi, surtout après la lecture du livre de Jean-Michel Thévenin "Louis Renault et Chausey", d'ailleurs elle l'avait mis dans sa valise, sachant que j'en aurai besoin sur place pour me laisser guider et mieux comprendre le choix de Louis Renault.
Elle m'annonce que nous prendrons le bâteau demain matin à 9 heure pour Chausey. Nous rejoignons la chambre qu'elle avait réservée à Granville à l'hôtel "Le Grand Large" et qui donne directement sur la mer. Nous dormirons cette nuit la fenêtre ouverte pour être bercés par la mer. Le lendemain à 8 h 30 nous étions prêts à embarquer sur "Jolie France" la navette qui nous déposera sur la Grande île.



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Une heure de traversée à peine. A l'arrivée le dépaysement est assuré. Qui n'a pas rêvé un jour de s'échouer sur une île pour oublier, l'espace d'un instant, la frénésie bruyante de la vie moderne. L'atmosphère est surprenante, ni voiture ni vélo, le calme, le soleil revenu, presque le paradis !

Nous allons rejoindre notre hôtel, l'unique de l'île et réceptionner la chambre que mon épouse avait réservée bien longtemps à l'avance. Nous avons le privilège de disposer d'une des seules chambres avec une vue magnifique sur le Sound de deux côtés.
Une petite promenade s'impose avant le déjeuner, vers le village des Blainvillais... Nous voilà partis à la découverte de l'île.

Chausey regroupe, selon la légende, 365 îlots à marée basse et 52 à marée haute. La grande île est située à 17 km de Granville, dont elle dépend administrativement, avec une superficie de 45 ha à marée haute, 1500 mètres de long et varie entre 50 et 500 mètres de large. Impossible de ne pas tenir compte des marées, le marnage maximal est d'environ 15 mètres, il est déjà de 5 mètres pour une morte eau moyenne, et de 10 m. pour une banale marée de 90.

Par une belle journée du mois de juillet de 1920, Louis Renault découvre pour la première fois l'île de Chausey.
Son épouse Christiane Boullaire connaissait bien cet archipel, ses parents possédaient une belle propriété pointe de la Maldouine à Dinard.
Dès l'age de dix ans son père l'emmenait souvent à Chausey aux grandes marées pour pêcher "le bouquet" (grosse crevette rose).

Avec sont bateau le "Chryséis" Louis Renault entre à vitesse réduite dans le Sound de Chausey. Une fois le bateau amarré, il est charmé par la beauté de cette nature sauvage et par le silence.

Louis Renault avec son instinct de propriété, se renseigne pour savoir à qui appartiennent ces îles et essaie de trouver quelque chose à louer ou acheter. Hélas, les îles et les maisons font partie d'une Société Civile Immobilière. L'apparition de cet industriel de Billancourt fut très mal perçu par les membres de la SCI. Pour se faire accepter au sein de leur groupe, Louis Renault usa d'arguments forts auprès des actionnaires. Il promettait de restaurer et d'améliorer les bâtiments en mauvais état, car la SCI n'était pas en mesure de faire face à ces dépenses. Après accord entre Louis Renault et ses futurs partenaires, les parts de la SCI seront réparties de nouveau. Aussitôt Louis Renault présente ses projets avec des plans à l'appui pour la construction d'une grande bâtisse à collombages style normand, comme celle qu'il avait bâtie à Herqueville.

Les statuts de la SCI étaient très stricts afin de garder intacte la philosophie de l'île et de son environnement. Il n'était pas question de bâtir une telle horreur ! On lui proposa en contre partie de restaurer les ruines de la vieille forteresse à port Homard. Parfait, dit Louis Renault, c'est une excellente idée.

 

Il met tout de suite Billancourt au courant. Il envoit un photographe à Chausey pour prendre les photos de la forterresse, se procure le cadastre de la Grande île, demande à l'architecte Walter Destailleur (qui a déjà travaillé pour lui en construisant l'hôtel particulier avenue Foch à Paris) un projet. Destailleur travaille pour l'aristocratie grâce à la recommandation de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. Il faut mentionner la restauration du château de Champs-sur-Marne, les deux hôtels du baron Roger avenue Georges V, le château de la Celle-Saint-Cloud, la transformation du château de Farnborough près de Londres. etc..

C'est à son maître-maçon de l'usine de Billancourt, M.Cargnelli entouré de son équipe, qu'il demande de prendre les rennes du chantier. En décembre 1922 de nombreux appels d'offre seront établis pour tous les autres corps de métiers afin d'obtenir les devis nécessaires à la construction du château.
Les terrassiers sont envoyés sur le site, ainsi que les tailleurs de pierre. Ce n'est que le 23 juillet 1923 que le permis de construire est accordé à Renault et pas sans mal!

Il faut commencer par amener à Chausey tous les matériaux nécessaires, rien n'éxiste sur place: l'outillage, le bois pour les échafaudages, etc.... Il ne faut pas oublier le caractère insulaire de Chausey. Durant les année 1920 c'est le Moyen Age, ni électricité ni eau courante, quelques brefs télégrammes peuvent être envoyés du sémaphore. Deux chevaux et deux tombereaux sont amenés d'Herqueville pour le transport des matériaux de la cale au Vieux Fort. Louis Renault réserve à la compagnie de chemin de fer deux wagons de vingt tonnes disponibles en permanence pour transporter le matériel à Granville, afin de pouvoir acheminer tous les jours les matériaux à Chausey. Trente tonnes de ciment pour démarrer, le sable et le granit sont récupérés sur place. Il faudra 4400 tonnes de pierres pour la restauration des façades.

Deux pêcheurs sont prêts à travailler pour Louis Renault avec leurs bateaux. Ils sont propriétaires de bateaux gréés en "Bisquine" : la "Bonne Mère" de 15m. et la "Menise" plus petite. Les bateaux attendaient au port de Granville le chargement venant de la gare, et plusieurs voyages étaient nécessaires pour amener le tout à Chausey. Ces deux bisquines n'aviguent uniquement à la voile. Les jours de mauvais temps lourdement chargées, tirant des bords face aux vents dominants, il leur fallait plusieurs heures pour rallier l'île, et souvent attendre la marée haute pour débarquer le chargement à la cale. Le patron de la Menise avait mis à la disposition de Renault l'ancien magasin de la Marine, sur la cale de Chausey, pour stocker les matériaux venant de Granville.

En 1924 Louis Renault achète son propre bateau, la " Bécasse" un ancien chalutier pour assurer le fret et le transport des passager.

Aujourd'hui le paysage n'a pas changé. La "Bécasse" n'est plus là ! Dès les grands travaux du château terminés, elle est rétrocédée à la Société Renault en 1930. Elle fut affectée au fret et au remorquage des barges de gravats pour l'île Seguin. Sans utilité après la guerre, elle fut probablement démolie sur place.
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L'équipe du maçon Cargnelli réalise sur les projets de Renault une piscine en contre-bas ouest du château. Fit fermer l'ancienne carrière sous la muraillle du château par une digue de pierres de forme circulaire, afin de former une piscine d'eau de mer, le remplissage et la vidange seront assurés par une vanne.

Jacques Boullaire, le beau-frère de Louis Renault, a gravé dans le granit de la muraille des fresques qui sont toujours visibles, goéland, lézard, héron,etc...
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En ce qui concerne l'écologie et la propreté, Louis Renault était un précurseur. Impressionné par les dépôts sauvages de détritus sur l'île, il fit construire plus bas, non loin de la piscine, un incinérateur extérieur en pierre, avec une ouverture dans la toiture de granit qui faisait fonction de cheminée et en bas de cet incinérateur une trappe d'évacuation des cendres au ras du sol. En bordure du chemin, cette trappe est commandée par un système de poulie évacuant les cendres à marée haute.

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Louis Renault profite de l'ancienne carrière "Gruel" de granite, sous le sémaphore, en face de l'anse du Pont, pour y construire un hangar à bateaux. En avril 1924 le 1er garage en bois est construit pour les trois petits dériveurs qu'il venait de commander afin d'initier son fils Jean-Louis à régater dans les îles. D'après Jean-Michel Thévenin, en 1931 suite à l'acquisition de deux autres bâteaux: le "Briséis" cotre de 12 mètres et le "Cypris", Louis Renault fut obligé d'agrandir son hangar de 18m de long et 10m de large afin d'y faire entrer les deux navires pour l'hiver. On installa dans la grève la voie ferrée qui avait servi à la construction du château pour remonter les navires. Tout comme dans un vrai chantier naval, le hangar était équipé d'un treuil, de palans, de chariots de remontée et d'un appareil de mâtage fiché au sommet du fronton de pierre, sans oublier l'outillage complet, perceuses, forge et citerne d'eau d'ouce.


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Dans cette anse à la Truelle, où reposent les carènes squelettiques de quelques chalutiers finissant là leur longue carrière.

En avril 1924 le château fut habitable, éclairé et chauffé. Les travaux ont duré 14 mois. C'est époustouflant de rapidité quand on connait les difficultés de transport et de manutention sur cette île ! Les travaux de finition s'étirèrent jusqu'au milieu de 1926. La main d'oeuvre employée est d'environ 200 personnes, qui, bien entendu, n'ont jamais été présentes simultanément sur le chantier. Le château a coûté à Louis Renault environ 23 millions de francs.

A l'occasion des fêtes de Pâques, le 20 avril 1924, le nouvel édifice fut baptisé "Vieux Fort" lors du premier séjour de la famille Renault. D'après Jean-Michel Thévenin, cet acte de baptème est toujours visible à l'entrée de la maison. Très vite, il prit le nom de son illustre propriétaire et fut surnommé par les chausiais "Château Renault".

Après la disparition de Louis Renault le 24 octobre 1944, son épouse Christiane conservera le Château de Chausey, plus par nostalgie et amour que par goût. Elle y viendra chaque été, jusqu'aux dernières années de sa vie. Christiane s'éteindra en 1979, elle choisira de se faire inhummer avec son mari dans le caveau du minuscule cimetière d' Herqueville.

Depuis 1978, le château appartient à une des trois familles de la Société Civile Immobilière de Chausey, et ne se visite malheureusement pas.

 

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Louis Renault fut subjugué par la beauté sauvage des lieux, mais aussi étonné par l'aspect rudimentaire du village des Blainvillais. Ces anciennes masures très basses, furent construites vers 1825 en pierres de granit, leurs toitures sont faites d'un enchevêtrement de bois, de chaume et de varech. Ces maisons ont d'abord accueilli des barilleurs, et des carriers de Blainville (petite villle de la côte Ouest du Cotentin). La plupart d'entre eux sont devenus pêcheurs à la fermeture des carrières. Louis Renault sensible à la vétusté des maisons décide leur réfection. Il charge Cargnelli de rehausser et de consolider les murs, ainsi que les charpentes et les couvertures en ardoise.

Renault adore les murets de pierre, il en fait construire pour ceinturer en partie arrière le village des Blainvillais, là où cela lui semble nécessaire et joli. Aucune maison n'est dotée de commodités sanitaires, alors il fait construire, non loin de la cale à Vergne, selon son idée, et à l'usage des habitants du village, le "cabanon de pierre" (qui existe encore actuellement). Ces toilettes précaires sont lavées par la mer deux fois par jour .
Dans son livre Jean-Michel Tévenin nous raconte que Louis Renault est souvent espionné par les touristes. Aussi pour éviter ces rencontres, qu'il redoute lorsqu'il débarque à la petite cale, il fait construire un escalier et ouvrir un sentier qui passe derrière le rocher Tourette, l'amer des Blainvillais. Ce chemin lui permet de contourner maisons et visiteurs et de regagner le Vieux Fort.


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Maintenant que Louis Renault fait partie de la SCI, il tient ses promesses d'entretenir Chausey. En 1848 quand la chapelle fut construite bénévolement par les carriers, des différends opposèrent les propriétaires du terrain au clergé, à tel point que le clocher qui devait finaliser la construction de l'église ne fut jamais posé.
Dès la fin des gros travaux du château, et en accord avec ses partenaires de la SCI, Louis Renault mit en oeuvre la construction d'un clocher en granit dans lequel furent disposées la cloche d'origine et une seconde cloche plus petite qu'il avait offerte. Bien plus tard, le 9 mars 1945, un obus tiré par un bâteau, endommagea le clocher et fendit l'une des deux cloches. En 1951 les deux cloches furent renvoyées à la fonderie de Villedieu-les-Poêles, pour être fondues ensemble et ne faire qu'une.

Dans les année 1920, Chausey ne possède ni électricité ni eau courante et encore moins le téléphone. Un câble court sous la mer qui relie le sémaphore au poste de la pointe Grouin près de Cancale, mais est bien souvent arraché par les bateaux de pêche qui trainent leurs chaluts. Les réparations sont alors faites par un navire câblier.
Pour Louis Renault ce problème est intolérable, il a besoin d'être en relation quotidienne avec ses usines. Il intervient auprès du ministre des PTT pour la pose d'un autre câble téléphonique, et demande également que le sémaphore soit équipé d'un poste de TSF agrée par les PTT. Au début de l'été 1934, toujours à l'instigation de Louis Renault, le téléphone est enfin installé au sémaphore et au château.

Le sémaphore édifié en 1867 au sommet de la colline de Gros-Mont, point culminant de la Grande île avec 31 mètres d'altitude. Désaffecté depuis 1939.
 


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A l'époque de son exploitation, dès le Moyen-âge, le granite* de Chausey, a été exporté par voie Maritime pendant 9 siècles, juqu'au début du XIXe. A une certaine époque, l'île compta jusqu'à 600 carriers. Ainsi l'archipel a servi de carrière pour construire, entre autre, l'abbatiale du Mont-Saint-Michel, l'église de Granville, les quais de Dieppe et ceux de Londres, et même les trottoirs parisiens.

*Le granite est une roche magmatique plutonique grenue, présente et exploitée dans la Manche.
.........................................................................................Le granit désigne le matériau employé par les professionnels travaillant la pierre, dès lors qu'elle est grenue, comme le granite ou la granodiorite cadomienne.


On marche au coeur du bocage normand. Sur les champs non loin du château, des moutons d'Ouessant récemment introduits.

Le magasin de la Marine situé en haut de la grande cale, construit en 1821 pour la Marine de guerre. Ce bâtiment servait d'entrepôt pour approvisionner les navires militaires.
Dans la nuit 7 octobre 1924, un cyclone balaya Chausey. Le toit du magasin de la Marine fut totalement dévasté. Le Château lui-même à peine achevé, vit sa toiture en plomb presque entièrement arrachée.
Mis en demeure par Louis Renault d'effectuer les réparations, le ministre de la Marine, n'avait aucune envie de consacrer un budget à la réfection de cet immeuble qui ne servait plus ses intérêts et qui était loué à un particulier pour une somme symbolique. En 1925, Louis Renault devint donc propriétaire du magasin de la Marine, après avoir convaincu le ministre de le lui vendre.
Jean-Michel Thévénin nous raconte aussi que Louis Renault fut également copropriétaire de l'hôtel du Fort avec son ami Lucien Ernouf qu'il avait rencontré lors de ses toutes premières visites à Chausey.
En 1971, lorsque la famille Ernouf reprendra la gérance de l'Hôtel du Fort et des Iles à son compte, madame Renault transférera ses parts de l'Hôtel aux héritiers de Lucien et acceptera de vendre le magasin de la Marine qui servait d'entrepôt.

Deux étranges maçonneries, une au Sud-Est de l'île de forme pyramidale, et l'autre tronconique derrière l'Hôtel du "Fort et des Iles" furent érigées au milieu du XIXe siècle, afin de mettre un terme aux querelles entre les Granvillais et les Cancalais. L'alignement de ces deux amers, séparait la baie du Mont-Saint-Michel en deux, les jours de pêche. Un bateau officiel mouillait sur cette ligne de démarcation et veillait à ce qu'elle soit respectée.
 
Au sud de l'île, à proximité immédiate du phare, fut construit en 1866, sous Napoléon III, le fort de type Vauban. Ce fort, a été déclassé par le ministère de la guerre et affecté à la Marine, puis loué avant la guerre de 14-18 à un habitant de l'île. En juillet 1934, après la Première Guerre Mondiale Louis Renault s'est rendu adjudicataire du fort pour une durée de 20 ans. Il proposa au gouvernement à la fin des années trente d'acheter le fort. Comme les rumeurs de guerre sont inquiétantes, l'Etat fait savoir à Louis Renault que la vente est ajournée. En 1940 le fort fut à nouveau réquisitionné et servit de camp de prisonniers. Après la mort de Louis Renault, la bail ne fut pas reconduit. Il abrite aujourd'hui dans ses casemates des familles de pêcheurs.
 


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Et voici la maison de Marin-Marie (né à Fougerolles-du-Plessis en 1901, mort en 1987) navigateur audacieux et peintre officiel de la marine, de son vrai nom Paul Marin Durand de Saint-Front, a toujours considéré Chausey comme son port d'attache. C'est bien Marin-Marie qui en 1920 eu l'idée de proposer à Louis Renault les ruines du Vieux Fort pour une éventuelle restauration.
Au-dessus de la maison, la chapelle, éclairée par de très beaux vitraux d' Yves de Saint-Front, fils de Marin-Marie.

 
Chausey compte six plages de sable blanc fin. Les trois plus grandes : Port Marie, Port Homard et la Grande-Grève. Les trois petites anses sont plutôt réservées aux bateaux chausiais : Port de l'Ane situé au pied de la maison Marin-Marie, l'anse des Blainvillais et l'anse à la Truelle.


Après le rocher des Moines, la plage de la Grande-Grève s'incline vers la pleine mer en dessinant une courbe de sable blanc. On poursuit notre balade jusqu'au fameux éléphant, une des nombreuses statues de pierre de l'île, qui me rapelle l'éléphant dans la forêt de Fontainebleau.(ci-joint)

Avant de partir sur l'île de Chausey, je vous propose un petit jeux qui consiste à trouver et découvrir ces sculptures naturelles à marée basse. Selon l'angle, il vous faudra en faire le tour pour trouver le meilleur profil, avant de prendre votre photo.
Ouvrez et imprimez le fichier ci-joint ... .........................................................................................

De nombreux oiseaux marins nicheurs trouvent refuge dans l'île et les îlots : Grands cormorans, cormorans huppés, goélands,sternes, de même que certains migrateurs et hivernants : bernaches, pluviers, fous de bassan et le rare canard tadorne.

Vous trouverez des espèces de plantes protégées, comme l'oeillet de France, le géranium sanguin, le trèfle raide, la romulée à petites fleurs etc...

Nous voilà arrivés au terme de notre séjour à Chausey. Nous avons passé trois jours très agréables et reposants, au calme, en pleine nature. Mon cadeau-surprise s'achève ici dans le petit jardin de l'Hôtel du "Fort et des Iles" où nous attendons notre rendez-vous avec "Jolie France", afin de regagner Granville.

Philippe Meyer

 

BIBLIOGRAPHIE

LOUIS RENAULT et CHAUSEY
La folle passion d'un capitaine d'industrie pour l'archipel normand

par Jean-Michel Thévenin

Editions Aquarelles - juin 2013

Format 22X26cm - 167 pages


EMBARQUEZ pour LES ILES CHAUSEY
Tourisme et villégiatures de la Belle Epoque à nos jours

par Jean-Michel Thévenin

Editions Aquarelles - juin 2016

Format 22X26cm - 160 pages

Chasse-marée
DES BATEAUX ET DES HOMMES

Magazine N°231 avril 2011
"Renault et ses bâteaux" pages 34 à 47

Format 22X27cm - 80 pages

Louise et Lucie vont aux îles Chausey

Aquarelles de Jean-Loup Eve
Texte de Vincent Fraboulet

Editions Aquarelles - juin 2019

Format 15X20cm - 48 pages

 

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